Γαλλική Γραμματική

Unités thématiques du cours

phrases simples, phrases complexes, cadre théorique, dénomination

Cadre théorique

Grammaire générative (N. Chomsky)

Grammaire transformationnelle (M. Gross)

Grammaire traditionnelle (scolaire)

 

Phrase simple : définition

 

Elle est constituée d’un groupe nominal et d’un groupe verbal.

Elle a un seul verbe ou mieux un seul groupe verbal.

 

J’ai vu un avion (GN : je, GV : un avion)

Marie écoute la musique (GN : ‘Marie, GV : écoute la musique)

 

Phrase complexe : définition

 

 Elle est constituée de plusieurs verbes ou mieux plusieurs groupes verbaux. Les phrases qui les composent sont :

 

- juxtaposées :

 

Il pleut, je ne sors pas

Dans cette phrase, il y a deux phrases (ou propositions) qui sont indépendantes, autonomes :

 

Il pleut

 

Je ne sors pas

 

- coordonnées :

 

Il pleut et je ne sors pas

 

Dans cette phrase, il y a deux phrases (ou propositions) qui sont indépendantes, autonomes :

 

Il pleut

 

Je ne sors pas

 

et qui en plus sont reliées entre elles par une conjonction de coordination (et) ; elles peuvent être reliées par d’autres conjonctions (comme donc ou car) :

 

Il pleut donc je ne sors pas

 

Je ne sors pas car il pleut

 

ou adverbes de coordination :

 

Il pleut, ainsi, je ne sors pas

 

Il pleut, par conséquent, je ne sors pas

 

-          subordonnée l'une à l'autre :

 

Je ne sors pas parce qu’il pleut

 

Dans cette phrase, il y a deux phrases (ou propositions) qui sont, l’une indépendante :

 

Je ne sors pas

 

et l’autre dépendante de la première (ou subordonnée à celle-ci) :

 

parce qu’il pleut

 

La subordination implicite

 

Dans les phrases complexes, il y a une subordination explicite exprimée par une conjonction de subordination :

 

Je ne sors pas parce qu’il pleut

 

Cette subordination est implicite (υπόρρητη) et non explicite dans les phrases juxtaposées ou coordonnées :

 

Je ne sors pas, il pleut (= je ne sors pas à cause de la pluie)

 

Il pleut et je ne sors pas (= je ne sors pas à cause de la pluie)

 

La nature des subordonnées

 

Focalisation sur les phrases subordonnées et distinction au départ entre phrases :

 

Relatives, complétives ou circonstancielles 

 

Ainsi dans la phrase :

 

Je ne sors pas parce qu’il pleut

 

La subordonnée parce qu’il pleut n’est pas relative, n’est pas complétive, elle est donc circonstancielle (ou adverbiale). Elle exprime plus préciséement la cause.

 

Focalisation sur la distinction entre nature et fonction de la phrase subordonnée

 

Dans la phrase :

 

Je ne sors pas parce qu’il pleut

 

La nature de la subordonnée : c’est une subordonnée causale

 

La fonction de la subordonnée : elle se comporte comme un adverbe : elles complète ainsi la phrase entière ; comme un adverbe  elle est :

 

-          déplaçable :

 

Parce qu’il pleut, je ne sors pas

 

-          effaçable :

 

Je ne sors pas, parce qu’il pleut

 

Un GN ou un pronom à la place des subordonnées :

 

Souvent pour mieux étudier une subordonnée on la remplace par un groupe nominal ou un pronom. Ainsi la subordonnée complétive[1] :

 

Jean attend que Pierre revienne

 

peut être remplacée par :

 

 Jean attend le retour de Pierre

 

ou bien par :

 

Jean attend ça

 

Ainsi on dira  :

 

Sa nature : complétive (conjonctive) 

 

Sa fonction : objet du verbe attend.

 

 

Dénomination des phrases complexes

 

Elles prennent leur nom par :

 

-          leur fonction dans la phrase (critère syntaxique)

 

La complétive est appelée complétive parce qu’elle complète le verbe

 

Je sais que la terre est ronde

 

- le terme qui les introduit

 

La relative est appelée relative parce qu’elle est introduite par un pronom relatif :

 

Le livre que j’ai lu était extraordinaire

 

La complétive conjonctive est appelée conjonctive parce qu’elle est introduite par la conjonction que :

 

Je sais que Pierre est étudiant (phrase complétive conjonctive)

 

-          le mode du verbe de la subordonnée

 

On appelle complétives infinitives les phrases qui sont introduites par un infinitif :

 

            Je sais parler grec (complétive infinitive) 

 

Une circonstancielle est appelée circonstancielle parce qu’elle exprime les circonstances d’une action (critère sémantique) :

 

            Je ne sors pas parce qu’il pleut

 

La circonstancielle est aussi appelée adverbiale parce qu’elle se comporte comme un adverbe (critère syntaxique)  :

 

            Je ne sors pas parce qu’il pleut

 

La phrase complétive (infinitive, conjonctive) : 

 

J’espère que je réussirai

 

J’espère réussir

 

Ces deux phrases subordonnées (l’une complétive conjonctive et  l’autre complétive infinitive) complètent le verbe j’espère. Elles ont la même fonction (ce sont des objets du verbe j’espère).

 

 Devoir 1

 

Dites si les phrases sont simples ou complexes èn observant le nombre des groupes verbaux dans la phrase :

 

Pierre est étudiant

 

Je sais que Pierre est étudiant

 

Pierre travaille dur parce qu’il est étudiant

 

Devoir 2

Dites si la phrase complexe est complétive (élément non effaçable) ou circonstactielle (élément effaçable)

 

Je sais que Pierre est étudiant (phrase…………………………)

 

Pierre travaille dur parce qu’il est étudiant (phrase…………………………)

 

 

Devoir 3

Faites des phrases qui expriment la cause implicitement (par juxtaposition et coordination) ou explicite (par subordination)

  1. Pierre / ne pas acheter des pommes / coûter cher

 

………………………………………………………………………….. (par juxtaposition)

 

………………………………………………………………………….. (par coordination : mais, ou, et, or, ni, car)

 

………………………………………………………………………….. (par subordination : parce que, pour, bien que, vu que, etc.)

 

  1. Marie / acheter des pommes / coûter cher

Faites des phrases qui expriment l’opposition-concession[2] implicitement (par juxtaposition et coordination) ou explicite (par subordination)

 

………………………………………………………………………….. (par juxtaposition)

 

………………………………………………………………………….. (par coordination : mais, ou, et, donc,  or, ni, car)

 

………………………………………………………………………….. (par subordination : parce que, pour, bien que, vu que, etc.)

 

  1. Marie se dépêche / attraper le bus

 

………………………………………………………………………….. (par juxtaposition)

 

………………………………………………………………………….. (par coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car)

 

………………………………………………………………………….. (par subordination : parce que, pour, bien que, vu que, etc.)

 

 

 

[1] Complétive : συμπληρωματική (στα ελληνικά ειδική ή τελική).

[2] Opposition-concession : αντίθεση (αν και. malgré le fait que, quoique).