Γαλλική Γραμματική

Unités thématiques du cours

Phrases subordonnées complétives (conjonctives, infinitives, exclamatives et interrogatives indirectes)

 

Phrases complétives objets (COD)

Exercice

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle : Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction que ; la phrase subordonnée est une phrase complétive conjonctive (ou autrement dit conjonctive pure) ; on l’appelle complétive parce qu’elle « complète » le verbe est fonctionne comme son objet et conjonctive parce qu'elle est introduite par la conjonction que.

(1) J'espère qu'il n'oubliera pas notre rendez-vous

(2) Nous savons que la terre est ronde

(3) Je pense que ce genre d’application flatte surtout l’ego des utilisateurs

 

Phrases complétives sujets

Exercice

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle  : Ça ne m’étonne pas qu’il ait oublié notre rendez-vous

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction que ; la phrase subordonnée est une phrase complétive (ou autrement dit conjonctive pure) ; elle fonctionne pourtant non pas comme objet au verbe mais comme sujet. Vérification :

Qu'il ait oublié notre rendez-vous ne m'étonne pas (structure profonde pour la grammaire générative et transformationnelle)

(1) Il est possible qu’il ait accepté ces conditions

(2) Il est probable qu’il ait accepté ces conditions

(3) Il est exact que la réunion a été annulée

 

Phrases complétives οbjets (COI)

Exercice

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle  : Je m'étonne qu'il ait accepté ces conditions

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction que ; la phrase subordonnée est une phrase complétive (autrement dit conjonctive pure) ; on l’appelle complétive parce qu’elle « complète », ici,  le verbe et fonctionne comme son objet. Pourtant c’est un complément d’objet indirect (COI) et non un complément d’objet direct (COD). Vérification :

Je m'étonne de son acceptation

(1) il se plaint que nous n'ayons pas tenu toutes les élections partielles en une seule journée

(2) Je veille à ce que les enfants fassent leurs devoirs

 

 

Phrases complétives, complément de noms

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle : Nous avons émis l'idée qu'un nouveau produit pouvait être créé

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction que ; la phrase subordonnée est une phrase complétive (autrement dit conjonctive pure) ; elle fonctionne pourtant non pas comme objet ou sujet  ni comme circonstanciel, adverbial[1] (elle ne décrit pas les circonstances d’une action). C’est un élément périphérique, effaçable, non à la phrase,  mais au groupe nominal. Vérification :

Nous avons émis (la + cette + une) idée (qu'un nouveau produit pouvait être créé)

Nous avons émis l’idée suivante

Nous avons émis cette idée

(1) La pensée que Dieu est omniprésent nous calme

(2) J’ai retrouvé l’espoir que tout va s’arranger

 

Phrases complétives, complément d’adjectifs

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle : Ses parents étaient très fiers qu'elle ait réussi

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction que ; la phrase subordonnée est une phrase complétive (autrement dit conjonctive pure) ; elle fonctionne pourtant non pas comme objet ou sujet  ni comme proposition circonstantielle (elle ne décrit pas les circonstances d’une action). C’est un élément périphérique, donc, effaçable, non à la phrase,  mais au groupe adjectival. Vérification (il alterne avec un groupe prépositionnel, également complément de l’adjectif) :

Ses parents étaient très fiers (qu'elle ait réussi)

Ses parents étaient très fiers de sa réussite

(1) Pierre est content que son projet ait réussi

(2) Il est heureux  que tu aies accompli ta tàche

 

Phrases complétives (interrogatives indirectes)

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe:

Modèle : Je lui ai demandé s'il viendrait

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction si ; la phrase subordonnée est une phrase interrogative indirecte (elle dépend du verbe demander) ; elle ne décrit pas les circonstances d’une action ( l’hypothèse). C’est un élément non périphérique, donc, il est essentiel à la phrase (non effaçable, non déplaçable). Vérification :

Phrase interrogative directe (intrerrogation totale) : Tu viendras?

Phrase interrogative indirecte : Je lui ai demandé s'il viendrait

(1) Je lui demande où il va

(2) Je voudrais savoir ce qu’il faisait

L'interrogative indirecte fonctionne comme un COD au verbe demander. C'est une phrase complétive. Il alterne avec un GN ou un pronom :

Je lui ai demandé quelque chose

Je lui ai demandé une information

 

Phrases complétives (exclamatives indirectes) 

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle : J'admire comme il est fort.

La proposition subordonnée est introduite par la conjonction comme ; la phrase subordonnée est une phrase exclamative (elle dépend du verbe admirer) ; C’est un élément non périphérique, donc, il est essentiel à la phrase (non effaçable, non déplaçable). Vérification :

*J'admire (comme il est fort ).

(1) J’admire comme on peut mentir.

(2) J’admire comment Paul conduit.

L'exclamative indirecte fonctionne comme un COD au verbe admirer. C'est une phrase complétive. Il alterne avec un GN ou un pronom:

J’admire quelque chose

J’admire ça

J’admire son adresse, etc.

 

Phrases complétives (infinitives)

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle : La vache regarde passer le train

L’infinitif, ou mieux, la proposition infinitive n’est pas introduite par un terme introducteur. C’est pourtant une proposition subordonnée puisque si l'on voit les commutations, elle commute (alterne) avec une relative :

La vache regarde le train passer

La vache regarde le train qui passe

Sa fonction ? Elle complète le mot train, comme le fait la phrase relative : c’est donc un complément du nom. Elle a parfois une certaine mobilité dans la phrase. Vérification :

La vache regarde le train passer

La vache regarde passer le train

(1) Il voulait faire autre chose que de regarder les mouches voler

(2) Je vois Paul marcher vers nous

 

Phrases circonstancielles (participiales) 

Guidés par le modèle, dites quel est le terme introducteur des propositions subordonnées dans les phrases complexes qui suivent et quel est le rôle de chaque subordonnée dans la phrase complexe :

Modèle : La nuit tombant, nous dûmes rentrer

Le participe (présent), ou mieux, la proposition participiale est une proposition subordonnée puisque si on fait les commutations, elle commute (alterne) avec une proposition circonstancielle :

Comme la nuit tombait, nous dûmes rentrer

Vu que la nuit tombait, nous dûmes rentrer

(1) Maintes fois Alissa nous avait vu marchant ainsi

 (2) Maintes fois Alissa nous avait vu parlant ainsi

[1] Επιρρηματικό.